LA NEWSLETTER
DU PRITH DE FRANCHE-COMTÉ
Newsletter n°4 : mars 2015

Retrouvez toute l’actualité
sur le site du PRITH
de Franche-Comté
www.prith-fc.fr

AGENDA
 
 
Apprentissage
Pour la 4ème édition des Portes Ouvertes de l'Apprentissage, les 22 Centres de Formation d'Apprentis de Franche-Comté ouvrent leur porte le 14 mars 2015
"L’apprentissage, l’autre façon de voir l’avenir", tel est l’objectif de ce rendez-vous incontournable de l’apprentissage !

Rendez-vous le Samedi 14 Mars 2015, de 9h à 16h30, dans les 70 sites de formation d’apprentis de Franche-Comté qui organisent simultanément leurs Portes Ouvertes.
L’objectif de cette journée est de :

  • Présenter la diversité des parcours par l’apprentissage existants en Franche-Comté : soit plus de 170 formations ! ;
  • Apporter des réponses concrètes aux personnes souhaitant s’engager dans un parcours de formation en apprentissage ;
  • Proposer un accompagnement pratique dans les démarches administratives de l’apprenti et de l’employeur ;
  • Proposer une aide à la recherche de maîtres d’apprentissage.
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Semaine de l’industrie
5ème édition de la semaine de l’industrie en Franche-Comté du 30 mars au 5 avril 2015
La semaine de l'industrie est une série de manifestations organisées dans toute la France pour promouvoir l'industrie auprès du grand public et particulièrement auprès des jeunes. Lors de l’édition 2014, la Franche-Comté s'est hissée au 7ème rang national, en générant plus de 153 événements sur toute la région.

Cette opération est renouvelée tous les ans. Cette année, elle aura lieu du 30 mars au 5 avril 2015 avec au programme : des journées portes ouvertes et des visites commentées d'entreprises, des forums et journées d'information (job dating...), des jeux concours avec les établissements d'enseignements, et bien d'autres.

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Journée régionale
Journée des référents et des correspondants handicap le 31 mars 2015 : Focus sur la réforme de la formation professionnelle
Le 31 mars 2015 aura lieu la Journée régionale à destination des référents et correspondants handicap intervenant sur le champ de l'orientation, de l’insertion et de la formation des demandeurs d’emploi. Cette journée est organisée par le Conseil Régional et l’Agefiph avec l’appui de la coordination du PRITH.

Cette rencontre sera l’occasion d’aborder le thème du parcours du demandeur d’emploi vers la formation et l'emploi en déroulant sur la journée les différentes étapes de ce parcours (orientation, immersion en entreprise, projet professionnel et de formation, insertion...) et en lien étroit avec la réforme de la formation professionnelle. En parallèle de cette journée, la coordination du PRITH de Franche-Comté organise chaque année des formations pour les référents, correspondants handicaps et partenaires. Afin d’adapter au mieux nos propositions de formation à l’égard de ce réseau, nous avons édité en ligne un questionnaire pour connaitre les souhaits et besoins de formations sur le champ du handicap. Si vous êtes concernés, n’hésitez pas à répondre au questionnaire :

Répondre au questionnaire (référents et correspondants TH)
Répondre au questionnaire (partenaires)

Vous souhaitez des informations complémentaires ou être présent à la journée des référents ? Merci d’envoyer votre demande à :
prith-fc@handiplace.org
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Métiers du Luxe
1ère édition du Salon des métiers du Luxe en Franche-Comté les 1er et 2 avril 2015 à Montbéliard
Les entreprises du Luxe en France sont numéro 1 dans le monde et la filière est en plein essor en Franche-Comté. Afin de promouvoir et de valoriser ces savoir-faire et ces métiers, Opcalia Franche-Comté organise la première édition du Salon des métiers du Luxe.

C’est l’occasion de faire connaitre les métiers, les entreprises, les formations au plus grand nombre et de créer ainsi une dynamique territoriale et inter-régions. Animé et piloté par Opcalia, le Salon des Métiers du Luxe, se tiendra à l'Axone de Montbéliard pendant la semaine de l'industrie les : mercredi 1er avril 2015 de 10h à 20h et jeudi 2 avril 2015 de 10h à 18h.

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en franche-comté
 
 
actualité
 
 
Apprentissage & Action PAVA
Visite du CFA du Jura à destination des jeunes en situation de handicap
Une visite du CFA du Jura à destination des jeunes en situation de handicap, candidats potentiels à l’apprentissage, a été organisée par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat et le CFA du Jura le jeudi 29 janvier 2015.

A cette occasion les jeunes ont pu visiter les ateliers et laboratoires, échanger avec les enseignants et les élèves et découvrir l’action PAVA (Prestation d’Accompagnement vers l’Apprentissage). Cette action, financée par l’Agefiph est mise en place par des référents de chaque Chambre des Métiers et de l’Artisanat de la région et a pour objet d’accompagner les jeunes en situation de handicap vers le monde du travail grâce à la signature de contrats d’apprentissage. Elle se déroule en 4 phases :

  • Le repérage et l’accueil des jeunes ;
  • L’ingénierie de parcours vers l’apprentissage ;
  • L’accompagnement vers la recherche et la signature d’un contrat d’apprentissage ;
  • Le suivi pendant le contrat et la sécurisation du parcours.

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documentation
 
 
Études
L’Agefiph a publié au mois de janvier sa dernière lettre des études et évaluation "Tendances" sur "Les parcours des anciens étudiants handicapés".
Grâce à la loi du 11 février 2005, les Services d’Accueil des Etudiants Handicapés (SAEH) se sont développés dans les universités et ont permis de favoriser l’accès aux étudiants handicapés (x2 en 10 ans).

Cette enquête conduite par SantESiH permet de mettre en lumière les objectifs d’orientation professionnelle des anciens étudiants handicapés, leur situation professionnelle mais également les facteurs pouvant influencer leur parcours.

Ainsi, 714 personnes ont répondu au questionnaire, l’échantillon retenu compte 466 personnes ayant été accueillies par des SAEH et ayant quitté l’enseignement supérieur entre 2007 et 2013.

Les enquêtés présentent majoritairement des troubles moteurs (25%). Les troubles du langage et de la parole, auditif et visuel représentent également une part importante (respectivement 13%, 12% et 11%).

En amont de l’entrée dans l’enseignement supérieur, l’étude permet de constater que le profil des bacheliers en situation de handicap est proche de celui de la population générale des étudiants. On peut toutefois noter que le pourcentage des enquêtés ayant obtenu un baccalauréat technologique est plus important que celui des étudiants de la population générale (21% contre 13%).

La majorité des enquêtés ont validé un diplôme dans l’enseignement supérieur. 76% des diplômés ont obtenu un diplôme de niveau III dont 43% de niveau I. Les éventuelles réorientations qui ont eu lieu sont majoritairement liées à la formation elle-même. Toutefois, 3 étudiants sur 5 pointent les problèmes de santés. Ainsi le handicap a beaucoup influé sur l’orientation, le lieu d’étude, le choix des stages et des logements. Des aménagements ont été demandés par 92% des étudiants et sont jugés plutôt satisfaisants bien que la difficulté principale de ces étudiants soit la fatigue liée au rythme souvent jugé intense. 59% des répondants jugent avec recul leur vie universitaire difficile bien qu’elle soit largement considérée comme agréable et enrichissante.

A l’issue des études, 47% des enquêtés déclarent ne pas mentionner leur handicap sur leurs candidatures et 21% n’abordent pas ce point durant leurs entretiens de recrutement par peur de discrimination et " d’être jugé en fonction du handicap plutôt qu’en fonction des compétences ". 59% des répondants étaient en emploi au moment de la passation des entretiens, principalement dans les entreprises privées de plus de 500 salariés (42%). 47% des personnes en emploi sont dans la catégorie socio-professionnelle des cadres et professions intellectuelles supérieures et 35% sont employés. La fatigue ressort à nouveau comme une difficulté dans l’emploi dans 68% des cas.

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Formations individuelles
L’Agefiph a publié une lettre des études et évaluation "Tendances" sur "Le devenir des personnes handicapées entrées en formation individuelle (co) financée par l’Agefiph"
Le budget alloué à la formation représente une part importante du budget total de l’Agefiph. Cette étude porte sur "10 500 actions de formations terminées en 2012 et 2013 et (co) financées par l’Agefiph dans le cadre de demandes individuelles".

Elle a pour finalité d’améliorer les parcours des bénéficiaires ; d’évaluer l’impact des formations sur le parcours ainsi que les facteurs discriminants d’insertion professionnelle.

Les personnes bénéficiant d’une formation individuelle sont majoritairement plus jeunes et mieux formées que l’ensemble des demandeurs d’emploi en situation de handicap. Leur handicap est le plus souvent moteur (55%) et est généralement survenu au cours de la vie (87%). Le projet de formation et la nécessité de se reconvertir surviennent régulièrement suite à un licenciement pour inaptitude (43% des bénéficiaires) mais sont également dû au manque de débouchés sur le marché du travail (18% des bénéficiaires).

Le taux de retour à l’emploi durable à l’issue de la formation croît positivement sur 24 mois pour atteindre 54%. Malgré tout, l’insertion en emploi des demandeurs d’emploi handicapés après une formation est qualifiée de plus difficile que celle du "tous publics" du fait du handicap ou du degré d’éloignement de l’emploi mais également de l’âge ainsi que du manque d’expérience professionnelle sur le métier visé. Il est à noter que la diversité de l’expérience professionnelle, la continuité des parcours et les stages professionnels durant la formation favorisent un retour plus rapide à l’emploi.

L’Agefiph conclue en mettant en exergue l’importance de la validation du projet par une expérience en entreprise en amont de la recherche de formation mais également l’adéquation à trouver entre expérience professionnelle, handicap et aspiration personnelle.

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Scolarité
Note d’information de la DEPP : Les enfants en situation de handicap à l’école et au collège
"A l’école et au collège, les enfants en situation de handicap constituent une population fortement différenciée scolairement et socialement".

Cette note de la Direction de l’évaluation de la prospective et de la performance (DEPP) nous permet de connaitre qui sont les enfants en situation de handicap ainsi que le ressenti des parents vis-à-vis de la scolarisation de leur enfant.

Ainsi, en 2013, plus des trois quarts des enfants sont scolarisés en milieu ordinaire et la moitié en classe ordinaire. Seul 13,6% des enfants de 8 ans et 21,9% des enfants de 12 ans sont scolarisés en milieu spécialisé.

Presque la moitié de ces enfants présente des troubles intellectuels et cognitifs (45%) et un enfant sur cinq des troubles du psychisme. Les troubles du langage et de la parole sont de 11% pour les enfants de 8 ans et de 16% pour les enfants de 12 ans. Cette étude nous montre également que la nature du handicap détermine le mode de scolarisation. Ainsi, les enfants présentant des troubles du langage, de la parole, auditifs, visuels, moteurs ou viscéraux sont essentiellement scolarisés en classe ordinaire. Les enfants présentant des troubles intellectuels et cognitifs sont eux majoritairement scolarisés en ULIS. Enfin, les enfants présentant des troubles psychiques ou des handicaps associés sont parmi les plus nombreux en milieu spécialisé.

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legislation
 
 
Réforme de la formation professionnelle
Les principales mesures issues de la loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie

2 objectifs :

  • Réformer en profondeur la formation professionnelle continue et l’apprentissage,
  • Apporter des modifications et précisions à la loi du 20 août 2008 sur la représentativité syndicale et poser les règles de la représentativité des organisations patronales.
Cette loi du 5 mars 2014 entraine de nombreux changement sur la formation professionnelle continue et de l’apprentissage dont voici les principaux éléments :

  • La création du compte personnel de formation (CPF) qui a remplacé le 1er janvier 2015 le droit individuel à la formation (DIF). Le CPF sera ouvert pour toute personne âgée d’au moins 16 ans, en emploi, à la recherche d’un emploi, accompagnée dans un projet d’orientation et de réinsertion ou accueillie dans un établissement et service d’aide par le travail (ESAT). La clôture du compte s’opérera au moment où le salarié est admis à faire valoir tous ses droits à la retraite (les heures acquises demeurent donc en cas de changement de statut).

Les formations éligibles au titre du CPF seront les formations conduisant à une qualification professionnelle et les formations figurant sur une liste de branche ou interprofessionnelle.

Concernant les travailleurs handicapés, l’abondement du CPF d’un salarié handicapé pourra être déduit de la contribution Agefiph de l’entreprise. Un décret doit préciser les conditions dans lesquelles le compte personnel de formation des travailleurs handicapés accueillis en ESAT peut faire l’objet d’abondements en heures complémentaires.

  • L’instauration d’un entretien professionnel obligatoire tous les deux ans ou à l’issue de certaines périodes d’absence comme le congé maternité, qui vient en remplacement de tous les entretiens professionnels et bilans d’étapes professionnelles existants. Cet entretien ne porte pas sur l’évaluation du travail du salarié mais sur ses perspectives d’évolution et de formation professionnelle.
  • La réforme du financement de la formation professionnelleest une contribution unique à la charge des employeurs correspondant à 1 % de la masse salariale (0.55 % pour les entreprises de moins de 10 salariés) intégralement versée à l’OPCA de branche. Ce taux est ramené à 0.8 % si l’entreprise s’engage par accord à des dépenses suffisantes sur le compte personnel de formation.
  • La réforme de l’apprentissage : Plusieurs aspects de l’apprentissage sont réformés par la loi du 5 mars 2014 :
    1. La gratuité de l’apprentissage : aucune contrepartie financière ne peut être demandée à l’apprenti ou à l’employeur lors de la conclusion, l’enregistrement et la rupture du contrat ;
    2. Possibilité d’un "préapprentissage " : les jeunes qui atteignent l’âge de 15 ans avant le 31 décembre de l’année peuvent s’inscrire, sous statut scolaire, dans un CFA ou un lycée professionnel pour débuter la formation, sous réserve d’avoir accompli la scolarité de la 3ème ;
    3. Le contrat d’apprentissage peut désormais être conclu à durée indéterminée le temps du cycle de formation ;
    4. En cas de demande de rupture anticipée du contrat d’apprentissage, le conseil de prud’hommes statue désormais en la forme des référés.

Concernant les travailleurs handicapés, peuvent bénéficier de la taxe d’apprentissage dans la limite d’un plafond fixé par voie réglementaire :

  1. Les établissements ou services d’enseignement qui assurent à titre principal, une éducation adaptée et un accompagnement social ou médico-social auprès des mineurs ou des jeunes adultes handicapés ou présentant des difficultés d’adaptation ;
  2. Les établissements ou services à caractère expérimental accueillant des jeunes handicapés.
  • La formation des personnes handicapées : La région est chargée, dans le cadre du service public régional de la formation professionnelle, de l’accès à la formation et à la qualification professionnelle des personnes handicapées. Ainsi, elle définit et met en œuvre un programme régional ayant pour objectif de répondre aux besoins de développement des compétences des personnes handicapées afin de faciliter leur insertion professionnelle. Les établissements et services sociaux et médico-sociaux de réadaptation, de pré-orientation et de rééducation professionnelle participent au service public régional de la formation professionnelle dans le cadre de ce programme régional.
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en franche-comté
 
 
actualité
 
 
SEPH
Bilan positif pour la 18ème Semaine pour l’Emploi des Personnes Handicapées
450 actions ont été menées dans tout l’hexagone lors de cette 18ème édition de la SEPH, dont 138 organisées directement par les salariés, bénévoles et partenaires de l’ADAPT. L’ensemble de ces actions ont rassemblé 27 000 personnes et ont permis à 600 candidats d’avoir un entretien d’embauche avec 1 100 recruteurs.

En Franche-Comté ce sont 2 forums, 12 ateliers/réunions à destinations des demandeurs d’emplois, 3 visites en entreprises et 2 évènements à destination des élus et des employeurs qui ont eu lieu.

Les entreprises durant cette semaine ont organisé en interne des évènements de sensibilisation à destination de leurs salariés. Parkéon a ainsi durant toute une journée sensibilisé ses collaborateurs à la question du handicap en entreprise via l’exposition "Emploi et préjugés " de l’ADAPT.
Chez Téléperformance, les collaborateurs ont été invités à vivre le handicap d’un unijambiste en faisant 5 minutes de vélo d’appartement avec une seule jambe ! Ce sont ainsi 72 salariés qui ont participé à cette animation "Handicapé, ça roule ! ".

La SEPH a également été l’occasion pour les entreprises du secteur privé d’ouvrir leurs portes pour accueillir dans le cadre "d’un jour, un métier en action " des demandeurs d’emplois reconnus travailleurs handicapés.
L’ADAPT nous rappelle cependant que "c’est par un effort constant des acteurs économiques et par un appui renforcé des politiques que l’emploi des travailleurs handicapés et plus généralement leur condition de vie pourra s’améliorer. " Nous rappelons également que l’action "Un jour, un métier " peut-être mise en place toute l’année.

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documentation
 
 
Tableau de bord 2014 de l’EFIGIP
Le tableau de bord de l’emploi, de la formation et de l’insertion en Franche-Comté
Ce tableau de bord édité fin 2014 permet de connaitre les principales informations et leurs évolutions concernant la population, l'emploi, le marché du travail, les mesures d'insertion, la formation initiale et continue.

Un focus est réalisé sur l’emploi des personnes handicapées évoquant le milieu adapté et protégé ainsi que l’obligation d’emploi des établissements privés et publics.

Le milieu protégé de Franche-Comté regroupe en 2011, 28 Etablissement et Service d’Aide par le Travail (ESAT) et permet de proposer 2 543 places. 10 entreprises adaptées sont implantées dans la région et emploient 610 personnes soit une évolution de +0,7% en un an.

Toujours en 2011, le taux d’emploi des agents reconnus handicapés dans les établissements publics était de 5,5%. Dans le secteur privé, 1 527 entreprises sont soumises à l’obligation d’emploi (hors accords). 56,8% de ces entreprises réalisent leurs obligations mais 17,6% n’emploient aucun travailleur handicapé. Enfin, le nombre de salariés handicapés dans l’effectif global est de 6 740 sur l’ensemble de la région.

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Emploi et chômage
Le tableau de bord de l’Agefiph : "Les chiffres de l’emploi et du chômage des personnes handicapées de Franche Comté".
L’Agefiph a édité fin 2014 son tableau de bord. Nous constatons dans la région une forte progression des demandeurs d’emploi handicapés (+8% en un an) ainsi qu’une hausse des chômeurs de longue durée handicapés (+ 3 points en un an) soit 57% de DELDTH en région contre 56% au niveau national.

Les entrées en formation tous types confondus ont, quant à elle, augmenté tant en région qu’au national. A l’inverse, l’insertion des travailleurs handicapés est en augmentation de 7% en un an en Franche-Comté alors qu’elle stagne en France. Le nombre de maintien dans l’emploi a, quant à lui, connu une baisse dans la région alors qu’il est en hausse au niveau national.

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legislation
 
 
Maintien
Décret n° 2014-1386 du 20 novembre 2014 relatif à la mise en œuvre de l'obligation d'emploi des travailleurs handicapés

Ce décret instaure l’obligation pour l’entreprise qui met en place un accord agrée au titre de l’OETH (Obligation d’Emploi de Travailleur Handicapé) de mettre en œuvre un plan de maintien dans l’entreprise au même titre que le plan d’embauche.

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Retraite
Décret n°2014-1702 du 30 décembre 2014 relatif aux droits à la retraite des personnes handicapées et de leurs aidants familiaux

Le présent décret précise les conditions d'accès à la retraite anticipée des travailleurs handicapés (le taux d'incapacité permanente requis est abaissé de 80 % à 50 % ; la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé est maintenue pour les périodes de reconnaissance antérieures au 31 décembre 2015) et les conditions dans lesquelles ces personnes pourront prétendre à une retraite à taux plein dès 62 ans et à l'allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) dès cet âge.

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Entreprises adaptées et centres de distribution de travail à domicile
Décret n°2015-60 du 26 janvier 2015 relatif aux entreprises adaptées et aux centres de distribution de travail à domicile

Ce décret précise les conditions de recrutement et du bénéfice de l'aide au poste. Il prévoit que les travailleurs handicapés en entreprises adaptées et centres de distribution de travail à domicile, qui nécessitent un accompagnement spécifique proposé par ces structures, ouvrent droit à l'aide au poste, dans la limite d'un effectif de référence fixé annuellement par la loi de finances, s'ils sont recrutés, soit directement par l'entreprise dès lors qu'ils répondent à des critères fixés par arrêté, soit sur proposition du service public de l'emploi ou d'un organisme de placement spécialisé.
Par ailleurs, le décret prévoit la possibilité d'ajuster le contingent d'aides au poste d'une entreprise adaptée en cas de sous ou sur consommation trimestrielle avérée.

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actualité
 
 
Conférence Nationale du Handicap
Le 11 décembre 2014 a eu lieu la Conférence Nationale du Handicap présidée par le Chef de l’État

Précédée de quatre forums thématiques en région, cette 3ème édition de la CNH a été l’occasion de dresser le bilan des engagements pris lors du comité interministériel du handicap du 25 septembre 2013.

Trois objectifs principaux ont été fixés :

  • Construire une société plus inclusive ;
  • Concevoir des réponses et des prises en charge adaptées aux parcours de chacun ;
  • Simplifier les procédures administratives.

Des engagements précis ont été pris par les pouvoirs publics :

Des règles allégées pour développer les accords "handicap ", dans le but d’encourager les entreprises à remplir leur obligation d’emploi.

  • Le Président souhaite un triplement du nombre d’accord d’ici 3 ans (actuellement 10% des entreprises ont un accord sur le handicap).
  • Le Président souhaite élever le niveau de formation et d’employabilité des salariés handicapés. Dans le cadre du compte personnel de formation (en vigueur au 1er janvier 2015), ils pourront bénéficier d’un abondement de l’Agefiph. L’Agefiph et les Cap emploi sont chargés de travailler sur un élargissement de l’offre de métiers vers lesquels s’orientent les personnes handicapées.

Développer l’insertion des travailleurs handicapés dans la Fonction Publique. A cet effet, les postes d’encadrement supérieur seront ouverts par dispense de concours et selon des voies adaptées (dès cette année). D’ici 2016, le Conseil d’Etat, la Cour des Comptes ainsi que les autorités administratives seront soumis à l’obligation d’emploi.

Extension de la durée d’attribution de l’AAH et simplification de la RQTH, (l’objectif étant de faciliter l’accès aux droits des personnes handicapées).

  • L’AAH pourra être accordée pour 5 ans au lieu de 1 à 2 ans  pour les personnes dont le taux d’invalidité est compris entre 50 et 80% et reconnues comme connaissant une restriction substantielle et durable d’accès à l’emploi.
  • La procédure de RQTH sera simplifiée et accélérée, la modification réglementaire étant annoncée pour 2015.
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Chômage
"Prévenir, aider, accompagner, nouvelles solutions face au chômage de longue durée" - Conférence de presse de Monsieur François REBSAMEN, Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social

Le chômage de longue durée n’a cessé de croître ces dernières années notamment depuis le début de la crise actuelle. Notre Ministre en charge de l’emploi, par cette Conférence de Presse invite tous les acteurs à se mobiliser autour d’actions communes et nous présente un plan d’action issu d’un travail entre les différents acteurs concernés et les engagements de chacun. Les mesures prises ont été regroupées dans 3 groupes principaux :

1. Les mesures pour retrouver le chemin de l’emploi :
  • Renforcer la qualité du diagnostic après l’inscription à Pôle emploi ;
  • Doubler le nombre de demandeurs d’emploi bénéficiant d’un accompagnement intensif (Focus 1) ;
  • Mettre en place un droit réel à une formation qualifiante gratuite pour tout demandeur d’emploi en alimentant son compte personnel de formation (Focus 2) ;
  • Créer un système de réservation "zéro place de formation inoccupée" (Focus 3) ;
  • Approfondir la réforme du financement des structures d’insertion par l’activité économique ;
  • Mettre en place le contrat de professionnalisation "nouvelle carrière" (Focus 4) ;
  • Expérimenter un contrat de professionnalisation "nouvelle chance" (Focus 4).
2. Les mesures pour retrouver le chemin de l’emploi :
  • Ouvrir la garantie de loyers aux demandeurs d’emploi de longue durée ayant dû changer de logement pour reprendre un emploi ;
  • Réserver pour les demandeurs d’emploi parents isolés des places de crèche d’entreprise pendant les temps consacrés à la recherche d’emploi sur l’ensemble du territoire ;
  • Systématiser la possibilité de déclencher un bilan de santé du demandeur d’emploi dans le cadre de l’accompagnement ;
  • Mettre en place sur tout le territoire des solutions d’hébergement pour les chômeurs de longue durée ayant des problématiques de logement ;
  • Définir une prestation intégrant formation, hébergement et appui social pour des publics éloignés de l’emploi ;
  • Préparer la mise en place d’une offre de services partenariale sur la levée des freins à la mobilité dans les territoires.
3. Les mesures pour retrouver le chemin de l’emploi :
  • Déployer dans tous les territoires et pour des entreprises de toutes tailles l’usage de la période de mise en situation en milieu professionnel (PMSMP) (Focus 5) ;
  • Mettre en place une prestation "Suivi dans l’emploi" pour aider les employeurs à recruter durablement des demandeurs d’emploi éloignés de l’emploi (Focus 6) ;
  • Avec le dispositif CASA ("contrats aidés – structure apprenante"), expérimenter de nouvelles modalités de gestion des contrats aidés ;
  • Développer les Groupements d’employeurs pour l’insertion et la qualification (GEIQ) : réforme de la labellisation, revalorisation de la prime… ;
  • Créer un accélérateur d’innovation sociale pour aider les initiatives locales créatrices d’emploi pour les publics éloignés de l’emploi à se développer ;
  • Concerter en vue de la mise en place d’une plateforme collaborative des employeurs engagés dans l’insertion ;
  • Renforcer l’appui aux collectivités dans la mise en œuvre de la clause d’insertion dans les marchés publics.

FOCUS 1. Doubler le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée ou de personnes en risque de chômage de longue durée bénéficiant d’un accompagnement intensif par Pôle emploi

Une personnalisation accrue de l’accompagnement des demandeurs d’emploi est prévue par convention tripartite Etat/Unedic/Pôle Emploi 2015-2018. L’accompagnement intensif regroupe :

  • l’accompagnement renforcé, destiné à des demandeurs d’emploi faiblement autonomes sur le marché du travail, ou qui doivent faire évoluer leur projet professionnel, et qui consiste en un suivi fréquent et rapproché par un conseiller ;
  • l’accompagnement global, destiné aux demandeurs d’emploi confrontés à des difficultés à la fois professionnelles et sociales, sera généralisé sur l’ensemble du territoire. Reposant sur un partenariat avec les départements, il permet une approche complète des besoins du demandeur d’emploi, et d’agir pour lever les freins périphériques à l’emploi.

FOCUS 2. Mettre en place un droit réel à une formation qualifiante gratuite pour tout demandeur d’emploi en alimentant son compte personnel de formation

Afin de soutenir l’effort de formation qualifiante à destination des demandeurs d’emploi qui en auraient besoin en 2015, le dispositif suivant est mis en place :

  • Chaque demandeur d’emploi, ayant un projet de formation éligible au CPF, bénéficie d’une formation qualifiante gratuite ;
  • Dans ce cadre, ses éventuels droits au titre du DIF portable sont reportés sur son CPF ;
  • Le CPF est également alimenté à hauteur de 100 heures par le Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels dans le cadre d’une enveloppe dont le montant est fixé, pour 2015, à 222 M€ ;
  • Des compléments de financement, permettant d’assurer le financement intégral de la formation sont apportés par Pôle emploi et les Régions.

FOCUS 3. Création d’un système de réservation "zéro place de formation inoccupée" pour les demandeurs d’emploi.

Afin de pallier l’inoccupation des places de formation, l’AFPA et Pôle emploi expérimentent un système d’échange concernant ces places vacantes. Ce système consiste en l’enregistrement des places inoccupées à quelques jours des sessions dans les outils informatiques à disposition des conseillers de Pôle Emploi. Afin d’optimiser le taux de remplissage de ses formations, l’Afpa met au point une offre de mise à disposition pour un coût réduit des places restant disponibles dans les modules de formation de premiers niveaux d’employabilité
L’Agefiph est associée à ces travaux pour fluidifier, selon les mêmes modalités, les prescriptions de formation pour les travailleurs handicapés.

FOCUS 4. Deux nouvelles catégories de contrats de professionnalisation pour mieux répondre au risque de chômage de longue durée : "Nouvelle carrière", "Nouvelle chance"

Sur la base du contrat de professionnalisation, deux contrats seront créés.

  • "Nouvelle carrière" : L’objet de ce contrat est de prévenir le chômage de longue durée en permettant de favoriser le retour rapide à l’emploi des demandeurs d’emploi séniors ayant une riche expérience professionnelle à valoriser. L’action de formation, dans le cadre de ce contrat de professionnalisation, serait individualisée et ramenée à la durée minimum d’un contrat de professionnalisation de 150 heures ;
  • "Nouvelle chance" : L’objectif est de favoriser la réinsertion professionnelle des demandeurs d’emploi de longue durée peu ou pas qualifiés, ne disposant pas des prérequis de base. Une dérogation à la durée maximale de 12 mois serait prévue et le contrat pourrait être porté à 24 mois. Le parcours de formation serait décomposé en 2 phases : une phase permettant l’accès au socle de compétences et une phase de formation qualifiante proprement dite.

FOCUS 5. Déployer l’usage de l’immersion en entreprise par la Période de Mise en Situation en Milieu Professionnel (PMSMP)

La loi du 5 mars 2014 a ouvert la possibilité à toute personne accompagnée dans une démarche d’insertion sociale ou professionnelle de mobiliser au cours d’un parcours d’insertion des périodes de mise en situation en milieu professionnel (PMSMP), qui se mettront en œuvre à partir de début 2015.
Elles sont donc accessibles à toute personne bénéficiant d’un accompagnement social ou professionnel personnalisé quel que soit son statut :

  • Des publics en parcours d’insertion : demandeurs d’emploi, jeunes suivis par les missions locales, personnes reconnues travailleurs handicapés suivies par Cap emploi, bénéficiaires du RSA au titre des actions mises en œuvre dans le cadre de leur contrat d’engagements… ;
  • Des personnes en activité en démarche d’insertion ou de réorientation professionnelle : salariés accompagnés par les structures de l’IAE, travailleurs handicapés accueillis en ESAT ou salariés d’EA, salariés en CUI-CAE, salariés menacés d’inaptitude dans le cadre d’une démarche de maintien dans l'emploi ou de reconversion…

L’exploitation de ces périodes par l’organisme en charge de l’accompagnement doit permettre au bénéficiaire, soit un accès direct à l’emploi, par la transformation de ces périodes en opportunité de travail et offre d’emploi, soit la mise en œuvre d’actions concourant progressivement à l’accès à l’emploi : levée des freins périphériques identifiés lors de ces périodes, accès à une formation, nouvelles PMSMP, etc…

FOCUS 6. Une nouvelle prestation : le suivi dans l’emploi

La prestation spécifique de suivi dans l’emploi vise à favoriser l’intégration durable chez l’employeur en prolongeant son suivi jusqu’à la fin de la période d’essai. Elle consiste en des actions d’accompagnement dans l’emploi pour des personnes en difficulté d’insertion, mais aussi pour leurs employeurs, dans le cadre de prises de poste en emploi de droit commun par un référent en mesure de proposer des solutions variées et adaptées : aménagement de poste, solution formative, appui social.

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documentation
 
 
Handicap et emploi
Étude Handicap et emploi : Qu’en pensent les Français ? :
A l’occasion de la 18ème édition de la SEPH, l’association CED a souhaité dresser un état des lieux des perceptions des Français à l’égard du handicap et de l’emploi dans le cadre d'une étude réalisée par le CSA "Handicap au travail : les perceptions des Français" en septembre 2014.

Ainsi, plus de 1 000 personnes représentatives de la population Française ont été interrogées. Les chiffres ressortis de l’étude sont plutôt positifs et semblent témoigner d’un recul des préjugés.

Ainsi :

  • Plus de 4 Français sur 5 (88%) déclarent être à l’aise à l’idée de travailler aux côtés d’une personne en situation de handicap ;
  • 94% des Français pensent que l’on peut travailler lorsque l’on est en situation de handicap ;
  • 2/3 des Français estiment que dans le travail, une personne en situation de handicap est aussi productive qu’une autre ;
  • 94% des Français estiment toutefois qu’une personne en situation de handicap est confrontée à des difficultés sur son lieu de travail ;
  • Enfin, à peine 1/4 d’entre eux pensent que les entreprises mettent en place des actions nécessaires pour favoriser le recrutement de ces personnes.
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Accords
En décembre 2014 est paru le guide méthodologique de la DGEFP (Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle) "Les accords en faveur de l'emploi des travailleurs handicapés"
La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a instauré une obligation de négocier tous les ans au niveau de l’entreprise (articles L 2242-13 et L 2242-14 du code du travail), et tous les trois ans au niveau de la branche (articles L 2241-5 et D 2241-8 du code du travail). Ce guide méthodologique apporte des réponses concrètes sur la construction ; le contenu et l’animation ; le pilotage et le suivi d’un accord.

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Handicap et entreprise
En fin d’année dernière, l’Ipsos a publié les résultats d’une étude "Handicap et entreprise" menée auprès de près de 300 dirigeants sur leur approche de l’emploi de personnes handicapées.
Ainsi, l’embauche de personnes handicapées est un acte jugé difficile par 8 dirigeants sur 10, essentiellement pour les petites et les moyennes entreprises quel que soit le secteur de l’entreprise. Toutefois, tous les handicaps n’inspirent pas le même niveau pressenti de difficulté d’embauche. L’étude permet de constater également que les dirigeants dans leur majorité jugent l’objectif de 6% réaliste, mais nous sommes loin de l’unanimité.

Les freins à l’embauche : "le handicap représente " :

  • Une incapacité à travailler ;
  • Une dépendance, là où le présupposé est à l’autonomie ;
  • Une perte de productivité, en opposition avec les valeurs du temps ;
  • Un surcoût ;
  • Un traitement spécial, notamment par un aménagement du poste ;
  • Une source possible de tension dans les équipes, voire de rejet.

Les motivations à l’embauche

  • En premier lieu, il s’agit pour l’entreprise d’éviter de s’acquitter des pénalités ;
  • Mais l’embauche de personnes handicapées est aussi une affaire de conviction ;
  • C’est également un facteur d’image : l’affichage éthique, auquel se montrent sensibles les entreprises d’une certaine taille pour consolider, renforcer le capital image en externe ;
  • Enfin, c’est un facteur de management : installer, nourrir un état d’esprit, un esprit collectif plus ouvert aux autres.

Connaissance et perception des aides & identification des sources d’information

  • Recours à des aides financières destinées à l’insertion de salariés handicapés : c’est le cas d’un peu plus d’1 entreprise sur 3 ;
  • Les entreprises de plus de 20 salariés et celles des secteurs du commerce et du BTP auraient davantage recouru aux aides ;
  • Par-delà ces résultats, les dispositifs en place restent très largement opaques, tout spécialement pour les petites et moyennes structures :
    1. difficulté entretenue par des dispositifs sans cesse mouvants ;
    2. complexité des textes en vigueur ;
    3. absence de relais efficaces pour informer les entreprises ;
    4. difficultés à identifier les bons organismes à consulter.
  • La formation des personnes handicapées sujette à critique :
    1. Des infrastructures parfois inadaptées (handicap moteur, sensoriel…) ;
    2. Des formations de droit commun non adaptées ;
    3. De trop rares formations spécifiques.
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actualité
 
 
Handicap & Pauvreté
"Les liens entre handicap et pauvreté" - Rapport du 3 décembre 2014 de l’Igas (Inspection générale des affaires sociales)
L’objectif de ce rapport est d’émettre des propositions pour faciliter l’accès aux droits sociaux des personnes handicapées. Le rapport recouvre de nombreuses thématiques dont l’accès à l’emploi et à la formation. Deux grandes orientations sont préconisées pour améliorer la situation des personnes handicapées :

1. Mieux mobiliser les dispositifs existants en matière d’emploi (les financements dédiés sont importants et de nombreux dispositifs d’aides et d’acteurs d’insertion sont prévus mais le taux d’emploi des personnes handicapées reste faible) :
  • L’Igas propose de rapprocher la gouvernance de l’Agefiph et du FIPHFP pour que les deux fonds assurent les mêmes prestations et services auprès des travailleurs handicapés ;
  • L’Igas juge nécessaire de revoir le fonctionnement du réseau des Cap emploi. Elle propose de rapprocher physiquement les permanences de Cap emploi et celles de Pôle emploi, dans le but de faciliter l’accès des travailleurs handicapés au marché du travail ordinaire ;
  • L’Igas préconise de revoir les conditions, la périodicité et les modalités de renouvellement de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) et de mieux l’articuler avec la restriction substantielle et durable pour l’accès à l’emploi (RSDAE).
2. Adapter l’offre de formation, réviser la rémunération des stagiaires :

Selon l’Igas, la faible participation des personnes handicapées à la formation s’explique par la rareté de l’offre, les difficultés d’accès aux CRP ainsi que les difficultés d’équipement et d’adaptation pédagogique des formations en milieu ordinaire :

  • L’Igas recommande d’adapter l’offre des organismes de formation en milieu ordinaire aux besoins logistiques et pédagogiques des personnes handicapées ;
  • Il suggère de réfléchir à une réforme des conditions de rémunération des stagiaires handicapés.

De façon plus générale,  l’Igas recommande d’inclure un volet spécifique aux travailleurs handicapés dans chaque accord national interprofessionnel (ANI), dans l’attente d’engager une négociation en vue d’un ANI sur le handicap et la formation.

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documentation
 
 
Guide Métodia
Actualisation de la dernière version du Métodia par l’Agefiph en janvier 2015.

Ce manuel accompagne les partenaires et les prescripteurs dans la mise en œuvre des aides de l’Agefiph.

 

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